La direction générale de l'aviation civile a adressé mardi une mise en demeure à Akasa pour n'avoir pas donné d'instructions correctives à un commandant de bord après l'atterrissage brutal d'un vol exploité sous son commandement. Au cours d'un audit réglementaire mené à Mumbai le mois dernier, le régulateur a constaté que la même chose était vraie pour un vol Bagdogra - Bangalore (QP 1851) qui était opéré par un Boeing 737 Max (VT - YAE) le 5 mars 2024.

Le régulateur a constaté que l'incident n'avait été clos que par une séance de conseil, sans aucune formation pour le PIC. Elle a envoyé un avis à la compagnie aérienne lui demandant de répondre dans un délai de 14 jours. Les commentaires d'Akasa sur cette question ont été demandés et attendus jusqu'au moment de la mise sous presse.

Des sources affirment que l'avion a fait un atterrissage brutal. "Il a rebondi lorsqu'il a touché le sol. Le pilote a alors appuyé sur le bouton de décollage et d'atterrissage (TOGA) pour décoller et atterrir dans un deuxième temps. Selon certaines sources, le TOGA a été rejeté et l'avion a atterri. Il a également été demandé à Akasa de commenter cette affaire et des commentaires sont attendus.

En fait, le mois dernier, le régulateur a infligé à Akasa une amende de 30 lakh INR pour non-respect présumé des règles dans ses procédures de formation des pilotes. Le régulateur a effectué un contrôle ponctuel au siège d'Akasa Gurgaon le 20 mai 2024 et a ensuite adressé une mise en demeure à la compagnie aérienne.

La DGAC autorise les compagnies aériennes à former leurs pilotes dans leurs établissements agréés. Des examens peuvent également y être organisés et le régulateur en accepte les résultats. Toutefois, dans le cas d'Akasa, les contrôles ponctuels ont révélé des déficiences présumées dans ce domaine.

Après avoir donné à la compagnie aérienne la possibilité de répondre et après avoir étudié l'affaire, la DGAC a émis le 17 octobre une directive ordonnant au responsable de la formation de la compagnie aérienne de déposer 30 lakh INR à titre d'amende dans un délai d'un mois.